En informatique, une migration est le passage des données ou d’une application d’un ordinateur ou d’un logiciel vers un autre système cible. La migration est nécessaire car les technologies utilisées dans les serveurs évoluent très vite, au point ou les systèmes jugés performants hier ne sont plus adaptés aux besoins ou aux opérations de l’entreprise, aujourd’hui.
Il existe plusieurs types de migrations notamment le refreshing, la normalisation, la migration de données et la migration des systèmes sur lequel nous allons nous attardés. Cette transformation vise à transformer un logiciel pour le faire fonctionner sur un autre ordinateur qui au départ n’est pas adapté. Nous vous donnons quelques conseils afin que votre migration se passe sans heurt.
La première chose à faire sera de faire le listing de tous les postes utilisateurs et leurs caractéristiques. Car il faut que chacun d’eux ait un certain niveau de performances pour exécuter Windows 10 sans bugg.
- Processeur : 1 GHz ou supérieur avec prise en charge de PAE, NX et SSE2 (Mémoire RAM : 1 Go (32 bits) ou 2 Go (64 bits) ;
- Disque dur : 16 Go (32 bits) ou 20 Go (64 bits) ;
- Carte graphique : DirectX 9 ou version ultérieure avec pilote WDDM 1.0
Ensuite, vous ferez un inventaire des logiciels utilisés par la société pour pouvoir tester les progiciels. L’analyse du parc applicatif peut paraitre fastidieuse mais elle n’est pas à négliger car elle permet de désamorcer les problèmes à venir. Il est important de noter qu’avant de démarrer cette démarche la sauvegarde des données des postes est cruciale pour éviter tout désagrément.
Enfin, au travers des différentes solutions de virtualisation comme Windows virtual PC, VMWare Workstation Pro/Fusion, VMWare vSphere Hypervisor ou encore OracleVM oracle (gratuit), effectuez le déploiement de Windows 10 dans un environnement de test. L’écosystème doit aussi faire l’objet d’analyses préalables afin d’éviter des désagréments tels que l’adéquation du matériel connexe et de tous les terminaux.